J'ai eu l'occasion, lors des auditions que j'ai menées dans le cadre de la préparation du projet de loi de financement de la sécurité sociale, de rencontrer le directeur de la CNAF ; je l'ai interrogé sur le sujet, car il est effectivement important. On lui a laissé un an de plus pour faire en sorte que les systèmes d'information soient à jour. C'est une bonne chose car, pour un tel projet, on n'a pas le droit de se tromper : cela conditionne le reste à vivre de tous les allocataires.
Je voudrais dire également à monsieur Bazin qu'avec le calcul trimestriel sur douze mois glissants, il y aura beaucoup moins d'à-coups : le montant des allocations sera lissé, même si les rémunérations varient. Il n'y aura plus de différence très importante. Par ailleurs, comme le disait le rapporteur spécial, le nouveau mode de calcul va éviter les trop-perçus, qui devaient être remboursés et créaient de véritables traumatismes chez les allocataires : cela avait un impact très fort sur les budgets et sur la trésorerie.