En fait, cette prime était très bien encadrée. C'est la raison pour laquelle elle n'a pas été utilisée partout. Dans les zones où il est très difficile de construire et où il est nécessaire de mobiliser fortement les énergies ou dans des communes carencées, elle représentait un encouragement dans un domaine où l'on applique plutôt des pénalités. Au reste, au plan financier, son coût n'était pas très élevé à l'échelle du budget et elle permettait d'envoyer un message. Or, aujourd'hui, les constructeurs constatent un attentisme dans la délivrance des permis. En rétablissant cette prime, nous enverrions donc un bon signal et nous pourrions éviter un ralentissement de la construction. Les mesures prises par la majorité ont eu pour conséquence de nous faire passer sous la barre des 400 000 logements. Il serait bon que la situation n'empire pas…