Le budget pour 2020 fait apparaître une baisse du plafond des ETP, que ce soit pour la police ou pour la gendarmerie. Ces ETPT sont à la fois moins nombreux et redéployés : au lieu de recruter, le ministère de l'intérieur redéploie ses effectifs en envoyant plus d'agents sur le terrain. En réalité, les forces de police et de gendarmerie sont mises à la diète pour la deuxième année consécutive, puisque le total du programme 176 Police nationale et du programme 152 Gendarmerie nationale stagnent tous deux à plus 0,1 % si l'on tient compte de l'inflation et de la hausse de la population.
On note également d'importantes diminutions des dépenses d'investissement et de fonctionnement affectées à la rénovation des commissariats et à l'achat de véhicules, alors que les parcs immobilier et automobile sont très vétustes.
Enfin, j'insiste sur notre incompréhension face à la diminution du programme Sécurité civile et notamment de celui du budget de prévention et de gestion des crises : l'action 11 subit une baisse de 17 %, soit 61 millions d'euros.