Lors des débats sur la LOM, nous sommes arrivés au constat partagé que nos infrastructures étaient dans un état parfois inacceptable. Ceci est corroboré par le dernier rapport du Forum économique mondial, qui place la France en 18e position, en recul de onze places par rapport à l'année précédente. Nous devons donc renforcer nos investissements dans les réseaux existants et dans la réduction de la fracture territoriale, qui s'est aggravée.
Sans financement, nous aurons beau avoir de bonnes intentions, il ne se passera rien. L'AFITF joue en la matière un rôle déterminant. Nous ne pouvons que nous réjouir de l'abondement de son budget par une éco-contribution complémentaire sur les billets d'avion, faisant participer pour la première fois le transport aérien à la politique multimodale de la mobilité. La réduction de 2 centimes d'euro du remboursement partiel de TICPE sur le gazole fait également participer le transport routier de marchandises à l'effort de régénération du réseau routier national.
Au-delà des infrastructures, la LOM privilégie les alternatives à la voiture individuelle et les mobilités fondées sur les nouvelles technologies, avec le financement des pistes cyclables, des modes moins polluants et du forfait mobilités durables. Autant d'actions qui demandent des financements garantis et pérennes.
Pensez-vous, madame la rapporteure pour avis, que les crédits qui figurent dans le programme 203 permettent de répondre aux objectifs fixés par la LOM en termes d'infrastructures de qualité ? L'examen de la LOM a-t-il permis des avancées importantes en matière de financement des mobilités ?