Le comité interministériel de la coopération internationale et du développement du 8 février 2018 a fixé les priorités en matière d'aide publique au développement : des priorités sectorielles fortes – climat, santé, éducation, traitement des fragilités et prévention des crises, égalité entre les femmes et les hommes – et des choix géographiques assumés, tournés vers l'Afrique en général ainsi que dix-neuf pays prioritaires et des pays en crise. Je ne doute pas qu'elles continueront d'être poursuivies sous votre impulsion, monsieur le ministre. Nous devons en effet respecter ces engagements.
Ainsi, conformément aux engagements que vous avez pris l'année dernière, ce budget garantit le rééquilibrage des grands thèmes, des acteurs, des bénéficiaires et des instruments de notre aide publique au développement, pour que notre action de solidarité réponde encore mieux à nos priorités politiques. D'une part, nous avons consenti un effort important en faveur des organisations internationales et des organisations non gouvernementales – ONG. D'autre part, nous avons privilégié les instruments directement disponibles pour le réseau diplomatique en augmentant l'aide humanitaire et le financement des fonds gérés par nos ambassadeurs.
Aussi, quelle marge de manoeuvre accordez-vous aux ambassades pour mener ces projets de coopération par le biais des fonds de solidarité pour les projets innovants ? Pouvez-vous nous donner des exemples concrets de l'utilisation de ces moyens financiers et nous indiquer de quelle manière ils complètent l'action menée par l'Agence française de développement sur le terrain ?