C'est ce que nous faisons depuis deux ans en réorientant des moyens considérables vers l'éducation, la formation et l'employabilité, ce qui n'avait pas été fait depuis dix ans. D'ici vingt ans, plus de 350 millions de jeunes Africains seront sur le marché du travail : leur horizon indépassable ne peut pas être la traversée de la Méditerranée ! Si nous voulons une politique pertinente et effective, nous devons agir sur les causes qui poussent ces personnes à partir. C'est la raison pour laquelle on ne peut pas, quand on mène une politique de développement à long terme, ignorer totalement la question des migrations et de leurs causes.