Il s'agit là encore d'un amendement d'appel, qui vise à souligner notre inquiétude concernant la place accordée à l'entreprise Proparco dans l'aide publique au développement. Parmi les dépenses d'intervention, les bonifications de prêts dans les États étrangers sont en partie gérées par cette filiale de l'Agence française de développement, dédiée au soutien du secteur privé. En 2018, plus de 3 milliards de prêts non concessionnels ont ainsi été octroyés, notamment par Proparco.
Or le fonctionnement de cette agence, chargée d'assurer le financement et l'accompagnement de projets d'entreprises et d'institutions financières de pays en développement ou émergents, est opaque.