Il s'agit bien d'un doublement : sur la période précédente, la participation de la France était d'environ 770 millions d'euros. Il y a une part de dons et une part de prêts très concessionnels, qui ne devraient pas dépasser 20 % de la contribution totale. Cela tient à la nature des ressources du Fonds vert et non à un choix de la France. Un outil d'aide au développement qui consacre 80 % de ses ressources aux dons est un outil précieux. Rappelons que l'aide de la France n'est composée que de 60 % de dons : là, nous atteignons 80 %.
Le doublement de la contribution de la France au Fonds vert pour le climat constitue l'essentiel de nos engagements nouveaux en matière d'aide publique au développement en 2020. C'est la raison pour laquelle, alors que la commission n'a pas examiné cet amendement, j'émets un avis défavorable.