Cet amendement permet d'introduire la question de l'évaluation des organisations internationales – c'était aussi la question que soulevait Mme Autain – et de la création, peut-être à l'occasion du projet de loi d'orientation et de programmation, d'une commission indépendante d'évaluation. Une telle commission permettra de rassembler au sein d'un même organe toutes les ressources humaines affectées à ce travail d'évaluation, en matière d'impact, d'efficacité et d'efficience, afin d'éviter l'éparpillement et la perpétuation de mythes ou de confusions.
Ce qui est le plus important pour la représentation nationale, c'est que les conclusions et les recommandations formulées à la suite de l'évaluation fassent l'objet d'un suivi par le Gouvernement et le Parlement, afin de servir utilement à transformer l'AFD, les organisations internationales comme la Banque mondiale ou le Fonds vert et toutes les organisations bénéficiant de l'argent public.
Nous ne pouvons qu'être favorables à un tel amendement.