La CIRT apporte en effet depuis 1981 un soutien essentiel à la francophonie au Maroc, à travers la mise à disposition de la radio franco-marocaine bilingue Medi 1, qui emploie des journalistes francophones. Le maintien des crédits associés à ce partenariat est indispensable pour couvrir ces coûts salariaux, et leur réduction serait bien sûr mal perçue par nos partenaires marocains.
Cela dit, j'entends votre interrogation sur l'imputation budgétaire de ces crédits ; mais il n'y a pas de solution idéale. Certes, le ministère de l'Europe et des affaires étrangères siège à l'assemblée générale de la société mais, à l'inverse, rattacher ce financement au budget de la culture permet d'éviter tout soupçon de visée diplomatique cachée : c'est bien une action au service de la francophonie dont il est question.
Il est vrai que les informations ne sont pas assez étayées dans les éléments que nous vous avons fournis, mais plusieurs documents vous ont été transmis depuis le travail en commission et comme chaque année, un rapport d'évaluation de l'emploi des crédits alloués à la CIRT sera remis par mon ministère au Parlement. Je demande donc le retrait de cet amendement et émettrai à défaut un avis défavorable.