Je suis assez réservé sur l'amendement II-CF1026 et la baisse de 4,4 millions d'euros de crédits de l'action 1 Coordination de l'action diplomatique du programme 105 Action de la France en Europe et dans le monde. Ces crédits connaissent déjà une baisse de 7,5 millions d'euros en raison d'un allégement du programme des grandes conférences ; il serait à mon sens très imprudent de réduire les crédits affectés au centre de crise du quai d'Orsay alors que les autres enveloppes, dites d'état-major, sont comptées au plus juste. J'émets donc un avis défavorable.
S'agissant de l'amendement II-CF989, si l'on peut effectivement saluer les efforts de tous nos opérateurs, dont Atout France, ils n'ont rien que de très normal, dans la mesure où ils participent d'une logique que l'État s'applique à lui-même dans le cadre de la démarche AP 2022. Le quai d'Orsay fait en outre lui-même d'énormes efforts.
Nous l'avons répété à de multiples reprises : nous risquons à un moment donné d'être totalement « à l'os », si nous n'y sommes pas déjà. C'est la raison pour laquelle je suis également défavorable à cet amendement : soustraire 2,2 millions d'euros à l'action 6 Soutien du programme 105 est difficilement acceptable, car ses crédits ont vraiment été comptés au plus juste.
Si l'on peut, certes, se réjouir de l'effet de levier que génère l'action d'Atout France comme de son effort de rationalisation, il faut saluer celui fait par l'État à travers les moyens du quai d'Orsay.
Tout le monde doit à mon sens participer à l'effort collectif.