Un tel effort pourrait bien évidemment être fait pour beaucoup d'autres domaines que le tourisme. Or le tourisme n'épuise pas le tourisme : ainsi la semaine dite « Goût de France » qui promeut la gastronomie française à l'étranger relève du tourisme, alors qu'elle n'est pas organisée par les services spécifiquement chargés du tourisme. Les conseillers à la coopération dans nos ambassades font eux aussi beaucoup pour le tourisme à travers leur action d'influence. Je ne suis par conséquent pas complètement convaincu que l'on va ainsi améliorer la lisibilité budgétaire du tourisme : à nous de tenter de le valoriser au maximum.
Si je salue la ténacité de notre rapporteure spéciale sur le sujet, compartimenter de manière excessive une mission aux programmes très spécialisés n'est pas sans inconvénients : ainsi la promotion de la destination France en matière de tourisme n'est pas entièrement distincte des autres objectifs de promotion de la France et de la francophonie portés par le programme 185. Enfin, la baisse de 2,2 millions d'euros des crédits inscrits au titre de l'action 6 Soutien du programme 105 me paraît difficile à accepter, pour les mêmes raisons que celles que j'ai exposées tout à l'heure à madame Rubin : toute baisse de crédits serait cause de graves déséquilibres.