Tout le problème est là : aujourd'hui, le pilotage du tourisme est interministériel, ce qui rend difficile toute évaluation ou identification de l'action concrète du Gouvernement dans le domaine touristique.
Monsieur le rapporteur spécial, je vous comprends : vous vous occupez des crédits de la mission Action extérieure de l'État. Or le tourisme ne se réduit pas, et c'est heureux, à la seule action extérieure de l'État, tous les acteurs du tourisme présents en France le savent bien. La question est la suivante : pouvons-nous trouver un moyen, dans notre maquette budgétaire, de présenter tous les crédits et tous les axes de notre politique du tourisme à travers un affichage beaucoup plus cohérent et intégré ? Même si je ne méconnais pas les efforts entrepris pour remédier à cet état de fait, la gestion politique de l'action touristique est éclatée, et sa gestion budgétaire tout autant : ce n'est pas rendre service à une filière qui représente, rappelons-le, 8 % de notre PIB et près de 60 milliards de recettes.