Nous voulons, nous aussi, puiser dans les crédits du programme 129 Coordination du travail gouvernemental, mais au bénéfice de la contrôleure générale des lieux de privation de liberté, dont les crédits diminuent dans les faits.
La mission de la contrôleure générale des lieux de privation de liberté est plus que jamais nécessaire en raison de la politique actuellement menée, qui encourage la rétention des enfants et allonge la durée de rétention administrative des personnes étrangères. Nous sommes particulièrement attachés à la préservation des contre-pouvoirs dans notre démocratie.
Nous proposons de transférer à l'action 06 Contrôleur général des lieux de privation de liberté du programme 308 la somme de 100 000 euros, qui sera prélevée sur l'action 16 Coordination de la politique numérique – anciennement Modernisation de l'action publique – du programme 129, sachant que les crédits de cette action ont souvent été utilisés par le Gouvernement pour payer des cabinets de conseil privés, sans grand intérêt à nos yeux.