Le regroupement de ces agences était fondamental. Il y a des années que nous le proposions et nous l'avions proposé du temps où notre commission était présidée par le professeur Dubernard. Il s'agissait de réunir à la fois la veille sanitaire, la prévention et l'éducation en santé, et les risques sanitaires, l'EPRUS, qui est né de la période, malheureusement, de la crise du H5N1. C'est une très bonne chose.
Vous allez gérer ce grand établissement public – il y a près de 600 personnes je crois, c'est quand même un budget important. Nous avons copié cette organisation sur les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), que ce soit le centre d'Atlanta aux États-Unis ou celui de Stockholm pour l'Europe. Nous avons un établissement public qui est majeur. Vous allez être à la tête de cet établissement.
Comment entendez-vous contribuer à la gestion des risques ? C'est un sujet important. Comment pouvons-nous améliorer le processus de lancement de l'alerte sanitaire ? Nous avons vu que dans les catastrophes récentes, il y avait eu quelques retards. Je ne voudrais pas évoquer l'entreprise Lubrizol, mais je pense que vous avez déjà une idée sur l'impact sur la santé des personnes qui résident dans ces zones touchées. Enfin, je voudrais avoir un avis sur l'EPRUS : où en sommes-nous sur le fameux médicament que l'on appelait le Tamiflu ?