Je voulais saluer l'action de Santé publique France en prévention primaire, maillon essentiel dans le parcours de santé de la population quel que soit l'âge. Vous avez évoqué les taxes comportementales tout à l'heure, notamment liées au tabac et à l'alcool. Aussi, je voulais vous interroger sur les moyens dont Santé publique France dispose réellement. J'avais en tête à peu près un budget de 4 millions d'euros pour lutter contre les campagnes de marketing liées notamment aux alcooliers. 4 millions d'euros, c'est très peu. Pour exemple, l'an passé, les intérêts déclarés de dépenses des représentants auprès des acteurs publics dépassaient le million d'euros, voire plus, par exemple sur des actions visant à s'opposer à des amendements déposés sur le PLFSS.
Je voulais savoir comment vous pensiez revaloriser les moyens de Santé publique France alloués à la prévention des addictions liées à l'alcool, qui font 41 000 morts par an. Je voulais aussi en rappeler le coût social : elles représentent 120 milliards d'euros par an. Comment avoir des moyens suffisants pour lutter contre l'asymétrie de ces actions ?