Votre établissement public a pour mission d'améliorer et de protéger la santé des populations suivant trois axes prioritaires : l'anticipation, la compréhension des phénomènes et l'action. Quelles sont les actions emblématiques menées actuellement par Santé publique France dans les outre-mer, où les problématiques de santé se posent avec une acuité particulière ? L'industrie agroalimentaire a déversé des tonnes de produits sucrés pendant des décennies, ayant entraîné mécaniquement une augmentation du diabète et de l'obésité, et, d'autre part, empoisonné au chlordécone des terres, des rivières, de la mer, et même de l'eau potable, qui n'est plus potable si elle est empoisonnée. Que pensez-vous de la demande – légitime selon moi – de gratuité des tests de contamination au chlordécone pour tous les Martiniquais et Guadeloupéens ?
Enfin, l'axe sport-santé, dans des pays qui sont réputés comme des pays de sportifs, n'est pas suffisamment développé. Qu'entendez-vous faire pour accompagner une dynamique de valorisation de ces territoires, par la prise en charge des problèmes de santé et des pathologies chroniques, notamment par l'activité sportive ?