La loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel porte la promesse d'un fort développement de l'apprentissage en France à travers une réforme structurelle grâce à laquelle l'apprentissage d'un jeune au sein d'une entreprise est financièrement garanti, ce qui est une révolution.
Preuve de son succès, cette réforme a déjà failli générer des frustrations de la part des acteurs historiques, au premier rang desquels les chambres de métiers et de l'artisanat. D'abord frileuses s'agissant des coûts contrats, elles ont finalement insisté pour être associées plus rapidement que prévu au nouveau montant de prise en charge, plébiscitant ainsi la façon dont la réforme est appliquée sur le terrain. Cette attente forte a été largement relayée par les parlementaires, qui se montrent très attentifs à la concrétisation de cette réforme.
Vous avez annoncé aujourd'hui que ces CFA, s'ils le souhaitent, pourraient dépendre du même régime que les nouveaux entrants dès septembre 2019, réflexion qui nourrira l'élan constaté depuis plusieurs mois. Avec toutes les autres mesures et réformes pour l'emploi, l'enjeu est rien moins que la baisse du chômage et l'insertion professionnelle de notre jeunesse.
Nous sommes, je crois, en train de gagner la bataille culturelle pour l'apprentissage ! Pouvez-vous détailler ce qui accompagne cette ambition, que nous partageons, dans le PLF 2020 ?