Chaque année, près de 1 milliard d'euros sont affectés à des opérations d'investissement et d'exploitation sur ces lignes et pourtant, la circulation des trains sur ce réseau risque d'être supprimée à plus ou moins long terme. Sur ce sujet, il faut être girondin en agissant au cas par cas, en fonction des lignes, et en faisant confiance aux territoires – vous le savez – au moyen d'expérimentations. Tout ne peut se décider depuis Paris !
S'agissant du compte d'affectation spéciale « Aides à l'acquisition de véhicules propres », je regrette sa suppression ; Anne-Laure Cattelot, rapporteure spéciale à mes côtés, l'a dit également. Des échanges avec les parlementaires auraient à mon sens permis d'aboutir à d'autres solutions.
Pour ce qui est du secteur aérien, je soulèverai deux points. En ce qui concerne tout d'abord le budget annexe « Contrôle et exploitation aériens », le niveau d'investissement atteindra en 2020 plus de 315 millions d'euros destinés à moderniser les systèmes de contrôle et de surveillance du trafic aérien. D'autre part, l'année 2020 marquera le transfert par l'État de la propriété des trois aérodromes de Bora Bora, Rangiroa et Raiatea à la Polynésie française. C'est sur cette note pacifique que je conclus, monsieur le président !