Oui, je réponds à Mme Obono. Je rappelle les circonstances qui ont conduit à l'arrêt de la ligne Perpignan-Rungis, le train des primeurs : la dégradation de l'offre ferroviaire avait amené les chargeurs à se reporter sur la route.
Nous avons demandé à la SNCF de restaurer les quatre-vingts wagons – plus de la moitié ont aujourd'hui été remis en état et sont opérationnels. Nous avons également élaboré une nouvelle offre de service avec un affréteur, Novatrans, qui s'est exprimé sur le sujet.
Je réponds à votre question dans la question : pourquoi le train part-il de Valenton et non de Rungis ? Nous avons cherché le cadre propice à la remise en service du train. Je le rappelle, les deux tiers des marchandises qui arrivaient auparavant à Rungis étaient immédiatement transbordées sur des camions pour alimenter les centrales d'achat de la grande distribution. Parallèlement, nous menons la modernisation du quai de Rungis, qui prendra un peu plus de temps, afin d'offrir un cadre adapté au fret ferroviaire. Nous répondons à court terme, pour permettre la reprise du trafic, et à long terme, pour aménager une solution de fret ferroviaire à partir des deux destinations des marchandises.