Il repose sur la même idée que l'amendement défendu par M. Bouillon : il faut doubler le montant du fonds vélo pour l'an prochain. Dans le cadre du Conseil d'orientation des infrastructures, nous avions demandé que 350 millions d'euros soient investis en quatre ans, mais le Gouvernement s'était finalement décidé pour sept ans, soit 50 millions chaque année.
Or il y a actuellement un engouement sans précédent des Français pour le vélo. Les chiffres que vous connaissez montrent que l'usage du vélo explose dans toutes les villes. Les Françaises et les Français demandent une sécurité accrue, et donc des infrastructures dédiées au vélo.
J'entends bien qu'il faut respecter les équilibres budgétaires, mais il ne s'agit ici que d'avancer d'un an un investissement de 50 millions d'euros qui était déjà prévu pour la suite, accordant ainsi le maximum de soutien aux premières années du programme. Ajouté à d'autres dispositifs comme la dotation de soutien à l'investissement local – DSIL – , qui est un succès, le présent amendement constituerait un signal peu coûteux et très fort. Il permettrait de profiter de la dynamique en faveur du vélo qui se manifeste chez nos concitoyens et dans les collectivités.