Je ne peux qu'être d'accord avec l'argument exposé par mon collègue Christophe Bouillon – qui est également le président de la mission d'information sur l'incendie du site de Lubrizol, dont je fais partie. Le fait d'abonder les crédits de la prévention des risques technologiques et des pollutions – qui a été particulièrement marquée cette année – et d'éviter leur diminution me semble relever d'une logique difficilement contestable, ne serait-ce que pour des raisons symboliques.
Ces crédits additionnels seraient toutefois prélevés sur le budget de l'IGN – l'Institut national de l'information géographique et forestière. Je souhaite donc que le Gouvernement lève le gage, cet opérateur ayant lui aussi subi, comme je l'ai déjà expliqué, de nombreuses baisses budgétaires.
La commission des finances a quant à elle émis un avis défavorable à cet amendement.