Il s'agit d'un amendement de crédits, dont le miroir se trouve dans les articles non rattachés, et qui vise à financer la création de huit équivalents temps plein supplémentaires dans les parcs nationaux.
Des parcs nationaux ont été créés et un nouveau le sera prochainement. Or – et Bérengère Abba, qui préside le groupe d'études sur les parcs et qui est assise à côté de moi, ne me démentira pas – ces créations de parcs se font aujourd'hui à moyens constants, voire avec des moyens en régression. La situation est devenue d'autant plus intenable que les pressions qui s'exercent sur le terrain exigent la présence d'un grand nombre d'agents de terrain – sans parler de la prédation qui sévit, en particulier, dans certains parcs nationaux.
L'amendement de crédits que nous examinons tend à prélever 500 000 euros sur les crédits d'une action relative au transport aérien, qui se trouve de manière quasi-endémique en situation de sous-consommation, au profit du programme 113, « Paysage, eau et biodiversité », afin de financer ces huit équivalents temps plein.