J'irai dans le même sens que mes collègues. Madame la secrétaire d'État, vous êtes d'accord pour travailler, à partir du moment où ça ne vous coûte rien ! On a parlé du problème du sol argileux dans l'Avesnois, mais on pourrait évoquer le cas des fondrières, avec des parcelles qui disparaissent du jour au lendemain. Il a été également question du recul du trait de côte, un sujet que je connais en tant que député de la Gironde. Nous avions d'ailleurs voté l'an dernier un amendement destiné à ouvrir une indemnisation aux copropriétaires de la résidence Le Signal.
Tous ces phénomènes se reproduiront chaque année, régulièrement et massivement. Il faut bien sûr trouver des solutions juridiques, notamment dans le cas où la parcelle acquise n'existe plus du jour au lendemain, mais comme l'a dit Mme Cattelot, cela n'empêche pas d'ouvrir des crédits, notamment sur le fonds Barnier, qui constitue l'instrument adapté. À vous de trouver ensuite les outils juridiques permettant d'apporter des réponses. De nouveaux cas se présenteront très vite, dès les prochaines semaines. Au cours des heures qui viennent de s'écouler, nous avons encore pu assister à des phénomènes climatiques extrêmes. Ne repoussez pas sans cesse les décisions aux calendes grecques, et ne dites pas que vous êtes d'accord pour travailler à condition que ça ne vous coûte rien. On ne peut plus entendre cela aujourd'hui.