Il n'est pas très tard et tout ce qui se dit restera entre nous ; je voudrais donc profiter de l'occasion offerte par l'examen de cet amendement pour vous dire, madame la secrétaire d'État, chers collègues, que le Gouvernement n'échappera pas à la nécessité de clarifier sa position concernant les conséquences de la politique de soutien à l'énergie photovoltaïque sur l'artificialisation des sols et la préservation des zones humides et de la biodiversité.
Dans les territoires, aujourd'hui, certains opérateurs viennent de bonne foi rencontrer des particuliers, des maires ou des présidents d'EPCI, pour « plâtrer » - pardonnez-moi le terme - de panneaux photovoltaïques des zones humides préservées et sacralisées pour le maintien de la biodiversité : des lacs, des plans d'eau. Je pense donc que nous allons collectivement devoir rappeler que les panneaux solaires ont vocation à être installés sur des sols déjà artificialisés, et non sur des zones protégées pour le respect de la biodiversité.