Je pense que M. Saddier a raison d'évoquer ce sujet très important, qui montre qu'il est un parlementaire enraciné, qui n'évoque pas seulement des chiffres, mais aussi des réalités humaines.
Concernant l'amendement, vous me dites qu'il n'existe pas de solutions. Je vais vous faire une confidence, madame la secrétaire d'État : je n'en vois pas non plus. Mais pour 25 milliards d'euros, j'estime que nous devrions au moins la chercher. Vous dites que la situation est compliquée ; si elle était simple, je ne vous demanderais pas un rapport. Regardons ce qui peut être fait, mes chers collègues : 25 milliards d'euros sont en jeu. Si vous rejetez l'amendement, peut-être demanderai-je à la commission des finances de saisir la Cour des comptes. Quoi qu'il en soit, je trouverais dommage de nous priver d'un débat approfondi sur ce sujet, puisque la somme considérée représente tout de même un tiers du produit annuel de l'impôt sur le revenu !