Je voudrais compléter la contribution de mon collègue et resituer le sujet dans son contexte au travers de ses crédits, comme l'on fait des orateurs précédents.
Nous déplorons la conséquence de décisions prises par ailleurs, en dehors de cette mission. En matière d'immigration, il existe un véritable problème de gouvernance de l'aide publique au développement. Pourtant de nouveaux modèles permettraient de mettre en place des écosystèmes vertueux à partir des pays de départ et de transit, qui tiennent compte de l'ensemble des problématiques que sont le développement de l'emploi, la prise en compte de la condition de la femme ou la nécessité du développement durable. Ce chantier qui devrait être une priorité est sans cesse décalé.
D'autres collègues ont noté les limites de la délégation de la gestion de la gouvernance de l'immigration à d'autres pays. C'est une des raisons qui nous empêche d'intervenir dans le nord-est syrien.
Par ailleurs, en commission des affaires européennes, nous avons adopté une proposition de résolution visant à protéger, à renforcer le droit d'asile et à en faire une politique parallèle à la politique d'immigration pour éviter des amalgames, même si j'ai indiqué qu'une manière de résoudre en partie les problèmes serait de s'attaquer à ce qui se passe notamment en Afrique.