Nous venons d'entendre citer l'exemple concret de 0,5 ETP pour une circonscription. Mais, je suis désolé de le dire, l'accompagnement de ces entreprises n'est pas le rôle de l'État, mais celui de la région. Depuis la loi de régionalisation, cette compétence relève de la région. Le personnel de l'État n'a plus cette responsabilité, et c'est très bien. Si un patron continue à faire un peu tout, il doit aussi prendre ses responsabilités et, s'il veut s'orienter vers l'export, s'organiser pour ce faire. Il doit être accompagné non pas par un spécialiste de l'export mais par une aide à son entreprise à se réorganiser. L'accompagnement doit être proche, public, donc régional, parce que les régions s'adaptent.
Ce n'est pas à l'État de dire au patron ce qu'il doit faire. En revanche, mettre en place, ce qui est fait avec les VIE, un système permettant à une petite entreprise d'envoyer, à temps partagé, pour un an ou deux, un jeune ingénieur dans un pays pour tenter le coup relève de la compétence de l'État et est très bien fait. Disposer de la vraie plateforme qu'on attendait depuis longtemps, pour donner accès à tout ce à quoi les entreprises doivent avoir accès, c'est bien. Cela relève du consulaire et du régional. Il existe de nombreux services très peu chers, moins chers que Business France, qui le font très bien. Les entreprises savent où aller le chercher.