Ces trois amendements visent à proposer une nouvelle répartition des crédits de la culture afin d'apporter un soutien à l'architecture et aux espaces protégés et plus particulièrement à la revitalisation des centres anciens.
En premier lieu, on peut constater que l'action n° 2, Architecture et espaces protégés, du programme Patrimoines n'a pas connu d'évolution depuis le début du mandat. Or la revalorisation et la protection des centres-bourgs et des petites communes ou villes patrimoniales devraient bénéficier d'une politique publique de premier ordre, porteuse d'une réelle ambition.
Ensuite, ces amendements ont pour objectif de contribuer au plan national « Action coeur de ville » et de le renforcer. Pour autant, ce plan ne peut être le seul levier de la dynamisation des centres-bourgs, qui nécessite une action globale et combinée sur tous les outils qui permettront d'améliorer la qualité de vie des habitants des centres-bourgs mais également des bassins de vie et de réduire la désertification des centres-villes et des territoires ruraux, contribuant ainsi à la cohésion sociale des territoires, à leur mise en valeur et à leur attractivité.
Il est donc indispensable de se saisir de ce sujet à bras-le-corps. La répartition demandée est de peu d'effet, mais elle marquerait une réelle ambition gouvernementale.
Mon objectif n'est pas d'attaquer le ministère, qui doit au contraire être protégé, mais la LOLF nous oblige à diminuer certains crédits et la baisse globale, que je déplore, du budget de la culture, dont les missions sont tellement importantes, nous oblige à faire des choix.