Je vous remercie, Monsieur le président, de m'accueillir dans votre commission.
Madame la ministre, vous n'en disconvenez pas, l'ONU a documenté depuis longtemps les exactions graves des belligérants au Yémen, les violations des droits internationaux et militaires, ainsi que les crimes de guerre. Dans ce conflit, surgit une question grave, que vous avez évoquée, celle de la possibilité que du matériel français vendu à l'Arabie Saoudite et aux Émirats arabes unis soit utilisé dans des attaques contre des civils.
Vous l'avez dit, cette question taraude toutes les grandes démocraties. Elle mérite d'être posée, au minimum, tous les deux mois.