Certes, c'était le même vendeur d'armes…
Nombre de grands États, et non des moindres, saisis d'un doute, ont décidé, par différentes voies, dont la voie judiciaire, en Grande-Bretagne – les choses ont évolué depuis le 7 mai – ou par des décisions politiques, de suspendre leurs livraisons d'armes. Je suis tout à fait convaincu, comme vous, que vous ne souhaitez pas que la France prenne le risque d'être complice de crimes de guerre.
Madame la ministre, disposez-vous depuis deux mois d'éléments nouveaux permettant d'affirmer ou d'infirmer les soupçons d'utilisation d'armes françaises contre les civils ?
Maintenez-vous l'expression que vous avez employée, autrement dit que les armes françaises n'ont été utilisées que « de façon défensive » ?
Enfin, si des doutes devaient subsister, en quoi la France se distinguerait-elle d'autres pays, et ne prendrait pas la décision de suspendre les exportations ?