Deuxième point : nous devons mener la politique du Logement d'abord – dont je sais qu'elle vous tient à coeur, monsieur Jolivet – avec les associations et les élus locaux. Cette politique ne consiste pas seulement à donner un abri mais aussi une adresse, un vrai toit. Sans adresse, en effet, la réinsertion est beaucoup plus difficile. C'est à cela que sont destinés les crédits que la majorité a déjà adoptés. Songez que l'an dernier, la politique du Logement d'abord a permis de sortir 70 000 personnes de la rue ou d'abris précaires.