Enfin, dans ce nouveau système, qu'en sera-t-il de la reconnaissance de la pénibilité, qui est une réalité pour certains, mais plus pour d'autres, dont la nature de la tâche a évolué ?
Monsieur le Premier ministre, nous avons mené les réformes des retraites de 1993, 2003 et 2010, et nous aurions été prêts à vous suivre parce que la réforme est nécessaire. Mais nous sommes aujourd'hui comme nos compatriotes, inquiets, puisque vous nous laissez dans un brouillard particulièrement épais. Quand allez-vous proposer aux Français une réforme qui désamorce leurs inquiétudes et le blocage annoncé de notre pays le 5 décembre prochain ? Pas en 2040 j'espère, comme l'a dit le Président de la République !