Nous considérons, et c'est l'une de nos propositions phares, que la solidarité nationale doit s'appliquer principalement aux citoyens français. C'est ainsi que nous concevons les choses : nous préférons faire bénéficier en priorité les citoyens français, nos compatriotes, de la solidarité nationale. Ce n'est pas une nouveauté.
Cet amendement va dans ce sens. Nous proposons ainsi que les allocations familiales soient réservées aux familles dont au moins un parent est français. Il nous semble urgent, dans ces moments de difficultés financières, de pouvoir adopter un tel amendement.
L'extension des allocations familiales constitue un danger pour ce principe de solidarité soutenu par notre État-providence. Nous vous proposons donc aujourd'hui un amendement de cohérence. Tout à l'heure, le rapporteur général se demandait où finissait notre liste de ceux qui n'ont pas le droit de bénéficier des subsides sociaux français. Nous préférons lui dire où elle commence.