Or un certain nombre d'entre eux ont commencé à passer des épreuves anticipées sous le régime de l'ancien bac – comme les travaux personnels encadrés ou les sciences – et se retrouvent dans l'angle mort de la réforme, voire en sont les otages. Ils se sont en effet engagés dans une filière sans en connaître l'issue, puisqu'elle est située à cheval sur deux systèmes. Professeurs et inspecteurs pédagogiques régionaux cherchent des solutions pour sortir de l'impasse.
Quel sera l'avenir de ces jeunes, monsieur le ministre ? Quel sera leur bac ? À quel moment seront-ils fixés sur leur sort ? Cette attente est anxiogène, aussi bien pour les élèves que pour les parents et professeurs.