M. Jean-Louis Masson ayant déjà donné la position de notre groupe au sujet des crédits de la mission « Administration générale et territoriale de l'État », mon intervention se limitera à ceux de la mission « Sécurités ». Une fois encore, cette discussion s'inscrit dans un contexte très particulier, marqué par une menace terroriste maximale, un malaise inédit des forces de l'ordre et des sapeurs-pompiers, un niveau de délinquance très élevé et une crise migratoire durable, ce qui ne vous empêche pas de vous contenter de solutions bien éloignées des enjeux.
Le constat est en effet sans appel : la hausse de 1,78 % ne permettra pas à ce budget d'être à la hauteur des attentes.
Au passage, je répondrai à ceux qui nous reprochent de n'avoir rien fait entre 2008 et 2012 que nous avons dû affronter, en 2008, une crise financière et bancaire sans précédent. Je m'en souviens d'autant plus que j'étais déjà député à cette époque. Sans l'intervention de Gordon Brown, de Barack Obama, de Nicolas Sarkozy et d'Angela Merkel, les banques françaises auraient fait faillite, comme Lehman Brothers. Nous avons trop tendance à l'oublier.