Nous avions déjà eu cet échange en 2018, à l'occasion de la discussion du projet de loi de finances pour 2019. Je me permettrai donc de répéter que le niveau de financement est le même qu'en 2017, année où le budget prévoyait la prise en charge de personnes radicalisées dans un centre de Pontourny, en Indre-et-Loire. Or, ce centre n'existant plus, les sommes afférentes n'ont pas été consommées. Cet effet a donc simplement été neutralisé. En revanche, le niveau de crédit reste le même.
Je tiens à souligner à cet égard que j'ai fait le choix d'une déconcentration de la quasi-totalité de ces crédits, à hauteur de 38 millions d'euros pour la prévention de la délinquance et de 16 millions pour la prévention de la radicalisation. L'essentiel des dépenses sera ainsi décidé au plus près des réalités du terrain, dans le cadre des instances départementales que nous avons instituées, avec l'ensemble des acteurs, sous l'autorité des préfets, pour agir sur ce sujet.
La différence que vous soulignez correspond exclusivement à l'arrêt du financement du centre de prise en charge des personnes radicalisées de Pontourny. Il n'y a donc pas de baisse du budget. Avis défavorable.