Mais nous avons aujourd'hui un problème commun : il nous faut cibler les aides. Or toutes les familles, nous pouvons le reconnaître ici, n'ont pas absolument besoin d'une avance de trésorerie de deux mois ; seules les familles les plus en difficulté doivent bénéficier du versement anticipé.
Le non-recours aux droits est un vrai problème. Il ne concerne pas que cette prime, mais l'ensemble des minimas sociaux, et je souhaite y travailler. Comme vous le savez, nous lançons une concertation qui devrait aboutir à un plan de lutte contre la pauvreté des enfants au premier trimestre 2018. L'une des priorités du plan sera d'améliorer l'accès aux droits des familles, par différents moyens. Nous prévoyons notamment d'installer des référents de parcours, qui pourraient, en prévention, identifier et accompagner les familles en grande difficulté avant la naissance, de créer un guichet unique, de faciliter par un cloud le recueil des informations personnelles, de simplifier les démarches.
Plutôt que de voter un amendement qui coûterait 200 millions au budget de la branche famille pour 2018, je vous propose que nous travaillions ardemment sur l'accès à l'ensemble des droits sociaux.