Force est de constater que la branche famille inclut des dépenses très diverses qui ne relèvent pas toutes de la politique familiale. En revanche, elle ne prend pas en compte des dépenses très importantes qui bénéficient en tout premier lieu aux familles, comme le montre la sous-évaluation des coûts liés au développement et au fonctionnement des crèches.
Il serait utile, pour une meilleure gouvernance de la politique familiale, de définir avec plus de cohérence le périmètre de la branche famille. Ainsi, les dépenses de RSA non liées au complément famille, qui ne cessent d'augmenter ces dernières années, ne devraient pas y être imputées. À l'inverse, l'intégralité des dépenses liées à la création et au fonctionnement des structures d'accueil collectives devraient y être entièrement intégrées, puisqu'elles sont un soutien indispensable aux familles.
Cet amendement prévoit la remise d'un rapport au Parlement, dans les six mois suivant la promulgation de la loi, pour évaluer l'ensemble des soutiens fiscaux et sociaux aux familles, au regard des évolutions économiques, sociales et démographiques. Ce rapport nous permettra peut-être de revenir sur la baisse regrettée de la PAJE, qui concernera 1,5 million de familles.