Je change de sujet pour rejoindre l'actualité toute récente. En octobre 2018, selon le baromètre Odoxa-Fiducial, 64 % des Français éprouvaient un sentiment d'insécurité et 60 % des personnes interrogées confessaient avoir été victimes de l'insécurité. À cette insécurité grandissante, il faut ajouter que la menace d'attentats islamistes est omniprésente. Il convient donc de renforcer la sécurité au sein des préfectures, au moment même où le Gouvernement prévoit de baisser de 6 % les autorisations d'engagement de l'action 01 du programme 354, « Coordination de la sécurité des personnes et des biens ».
À Béziers, les événements survenus dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre ont mis les habitants en colère. Les forces de l'ordre – la police nationale et la police municipale – ont été caillassées, de même que les pompiers. Je tiens d'ailleurs à saluer ici le pompier qui a été blessé alors qu'il s'efforçait d'éteindre l'incendie de l'école des Tamaris. Nous avons déploré des feux de poubelles, des feux de voitures et, pour finir, la tentative d'incendie d'un collège et la destruction totale d'une école. Monsieur le ministre, Béziers n'est pas Chicago, tant s'en faut ! Ces dégâts, ces délits, ces crimes sont l'oeuvre de quelques-uns, qui pourrissent la vie des 4 500 habitants de La Devèze. Monsieur le ministre, vous nous avez refusé la police de sécurité du quotidien, en février 2018, et Béziers n'a pas pu bénéficier d'un renfort de sécurité.
Votre plan pour la Seine-Saint-Denis est certainement très utile, …