Alors que les communes rurales occupent 60 % du territoire, elles n'accueillent que 25 % du parc total des infrastructures sportives. Voilà qui constitue un frein indéniable à la pratique sportive, tant pour les habitants de nombreuses communes, particulièrement petites et moyennes, que dans le cadre scolaire. Certains jeunes ne peuvent bénéficier du quota horaire prévu pour l'EPS dans les programmes de l'Éducation nationale – comme le savoir nager, si important, mais aussi pour toute autre activité.
Cette période budgétaire doit nous donner l'opportunité de réfléchir sur l'aide destinée aux collectivités territoriales, acteurs institutionnels à même de diagnostiquer les manques et lacunes en matière d'équipements sportifs sur leurs territoires. Bien qu'il s'agisse également, au-delà de l'investissement, d'un problème de fonctionnement, le Gouvernement prévoit-il de futurs plans d'investissement tels que ceux mis en place par certains de ses prédécesseurs ? Avez-vous d'autres réponses à apporter ?