Madame la ministre, j'ai bien noté que votre budget se trouvait à un niveau jamais atteint depuis 2006. Tant mieux, car les clubs sportifs regrettent aujourd'hui de ne plus bénéficier de moyens suffisants pour assurer leurs activités. Les baisses successives des crédits affectés au ministère des Sports pour l'animation territoriale, ajoutées à la diminution des contrats aidés et à la disparition de la réserve parlementaire, ont eu des répercussions très sévères sur leur fonctionnement. De plus, l'article 50 du PLF pour 2020 inquiète des milliers d'associations qui dépendent très largement du mécénat. Les fondations pour la jeunesse sont évidemment concernées.
Monsieur le secrétaire d'État, en dépit du plan de développement pour la vie associative et de la « câlinothérapie » du Gouvernement, les associations souffrent. Le Gouvernement dit les aimer, mais où sont les preuves d'amour ? Les associations ont besoin d'autre chose que d'un FDVA dont les critères d'éligibilité sont totalement flous. Le jacobinisme est à l'oeuvre aussi dans les domaines du sport, de la jeunesse et de la vie associative. Quelles sont les marges de manoeuvre des associations dans les territoires ?