J'ai mentionné l'ouverture du FDVA à des financements privés. Cette idée a été portée par un certain nombre d'entre vous. Je pense notamment à Fabienne Colboc qui avait insisté sur ce point. L'enjeu est que des entreprises du territoire puissent soutenir des associations locales, l'État se chargeant alors via le FDVA – en lien avec le mouvement associatif et les élus locaux – de sélectionner les projets garantissant la poursuite de l'intérêt général.
Il faut voir à présent comment tout cela pourrait s'orchestrer dans les territoires où des fondations ou des clubs de mécènes existent parfois déjà. Ce sera l'un des enjeux de la mission sur l'accélération des alliances stratégiques entre entreprises et associations que j'ai confiée à la députée Cathy Racon-Bouzon et au président fondateur du Rameau, Charles-Benoît Heidsieck, et que j'ai annoncée le 16 octobre.
À travers l'abondement du secteur privé, nous pouvons aussi développer l'aide à la professionnalisation et à la maturation des projets associatifs, ainsi que l'organisation interne des associations.