Cette thématique entre pleinement dans la politique de notre ministère. Vous savez que nous avons comme objectif de labelliser 500 maisons sport-santé d'ici 2022. Un accompagnement du ministère des Sports est prévu et des partenariats publics-privés sont envisagés autour de ces maisons. Un contrat d'envergure nationale sera ainsi prochainement signé avec un groupe de mutuelles, qui viendra cofinancer le fonds de démarrage des maisons sport-santé.
Le sport sur ordonnance est apparu par ailleurs pour la première fois dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) cette année. C'est la première fois que nous mentionnons des mesures sport-santé financées par l'État. Je sais que vous êtes très attentif à ce sujet, monsieur le député, et je le suis également. Ces mesures concerneront le parcours de guérison des personnes malades du cancer. Nous espérons pouvoir aller plus loin encore prochainement. L'idée est de développer le sport à visée thérapeutique, mais aussi le sport à visée préventive, et d'inciter de manière générale notre système de santé à passer d'une logique curative à une logique préventive. Le sport peut jouer un rôle important dans ce domaine. De nombreux territoires – la région Grand-Est, la ville de Biarritz, ou encore la région Occitanie – sont déjà très engagés dans la thématique du sport sur ordonnance. Le PLFSS prévoit la transformation des certificats médicaux demandés aux jeunes enfants pour s'inscrire à une pratique sportive, ainsi que celle des bilans santé des parcours de guérison du cancer, afin d'aller dans le sens d'une prescription du sport, et non plus seulement d'une non-contre-indication à la pratique sportive. Cela est déjà très positif.