Vous avez parfaitement résumé les choses. Moi non plus, je ne suis pas du tout d'accord avec ce que dit le rapporteur pour avis ! Et je crois que nous sommes assez nombreux dans ce cas. Le service civique poursuit son développement et continuera à le faire.
Évidemment, un enjeu important de qualité se présente, comme je l'ai souligné plus haut. Nous avons augmenté depuis un an les contrôles effectués. Cela a été l'une de mes priorités depuis ma nomination. Des retraits d'agrément ont été décidés en raison du non-respect du principe de non-substitution à l'emploi par les structures concernées. L'État a aussi des vérifications à faire dans ses propres services. C'est un travail que nous menons donc aussi au sein de l'État, ce qui n'est pas toujours simple.
L'objectif du service civique est d'offrir aux jeunes une première expérience d'engagement, qui leur permette de développer des compétences et leur donne envie de s'engager, dans du bénévolat notamment. S'il devient une forme de stage déguisé et ne donne pas aux jeunes le sentiment qu'ils ont le « pouvoir d'être utiles » – c'est le slogan du service civique –, il risque de devenir complètement contre-productif et de dégoûter les jeunes de l'engagement. Ce n'est évidemment pas notre but.