Monsieur le ministre, permettez-moi également de revenir sur le service civique, qui réconcilie de nombreux jeunes avec la vie publique et favorise une société de l'engagement. Près de la moitié des 141 000 jeunes en service civique que nous comptons aujourd'hui désirent s'engager à l'issue de leur mission. L'étude sur l'impact économique du service civique réalisée par Goodwill-Management avec Unis-Cité, en mars 2019, montre qu'un euro investi par l'État dans le service civique rapporte 1,92 euro à la collectivité. Le service civique est donc bel et bien un investissement social rentable, que l'on doit encourager.
Or malgré ces perspectives encourageantes et un consensus sur son utilité – malgré ce qui peut être dit par ailleurs –, le service civique n'est pas encore accessible à tous. Dans le présent PLF, 508 millions sont alloués au financement du service civique. L'objectif assigné à ces crédits est d'atteindre 150 000 jeunes en service civique dès l'année prochaine. Pour ce faire, une augmentation de 13 millions est inscrite au budget. Pourriez-vous préciser en quoi les 13 millions supplémentaires inscrits au budget répondent à l'objectif d'attirer les jeunes les plus éloignés de ce dispositif, lequel favorise la cohésion sociale et l'engagement citoyen ?