L'objectif est bien d'atteindre 150 000 jeunes en service civique en 2020. Pour cela, le budget a été augmenté de 13 millions d'euros. Des marges de manoeuvre supplémentaires ont également été données en cette fin d'année 2019 pour le service civique. Nous comptabiliserons donc 145 000 jeunes en service civique fin 2019, ce qui est très positif.
Votre question porte au fond sur l'attractivité du service civique pour des publics éloignés de l'engagement. C'est évidemment un enjeu. M. Zumkeller a mentionné d'ailleurs la question de l'accès des jeunes issus de QPV au service civique. Aujourd'hui, 14 % des jeunes en service civique sont issus de QPV, soit une part supérieure à celle qu'ils représentent dans la jeunesse d'une manière générale, qui est de 10 %. Mais il faut aller plus loin. Nous observons en effet que le service civique a un impact très fort sur ces jeunes. Il leur donne confiance et leur permet de développer des compétences. De plus, il est devenu pour beaucoup d'employeurs un label qui dit beaucoup sur la capacité des candidats à travailler en équipe, à prendre des initiatives, à réagir, etc. Il faut continuer à y travailler. Nous nous y efforçons, notamment avec l'association Unis-Cité, qui a reçu une subvention d'un million d'euros cette année pour mettre en place des « hubs » de l'engagement et oeuvrer à susciter l'engagement dans les QPV.