Monsieur le rapporteur spécial, vous savez que les parlementaires ne peuvent pas agir facilement sur les crédits… Il s'agit, vous l'avez compris, d'un amendement d'appel.
Pendant les six mois de la commission d'enquête parlementaire sur les moyens des forces de sécurité, nous avons rencontré de nombreux gendarmes ou policiers travaillant dans les directions financières. Tous buttaient au quotidien sur le problème créé par le mode de calcul de la réserve de précaution.
Je conviens, monsieur le ministre, que le dispositif proposé n'est peut-être pas applicable en l'état. Je retire donc ces amendements, mais je vous demande de retenir notre proposition et d'y réfléchir. Dès l'instant qu'une somme est bloquée, elle réduit d'autant la marge de manoeuvre budgétaire.