Il s'agit de quatre amendements sur l'insécurité en Martinique, qui est un vrai problème. Ce sont des amendements d'appel, car on peut difficilement imaginer que chaque parlementaire dépose des amendements sur la répartition et les moyens des effectifs de chaque ministère dans sa circonscription, mais je ne vous adresse pas de reproche en rappelant cela.
J'ai demandé au directeur général de la police nationale de se rendre en Martinique pour y effectuer un audit complet de la situation. Sur le fondement de ce rapport, Mme Annick Girardin, ministre des outre-mer, et moi-même proposons de rencontrer les élus de Martinique, afin de répondre à l'urgence – c'est le mot – et d'intervenir là où cela est nécessaire.
Vos amendements ont la qualité de couvrir tout le champ d'intervention de la police, et nous comptons adopter la même approche, même si nous n'accéderons peut-être pas à toutes les demandes qu'ils formulent.
Le DGPN s'est rendu sur place et a annoncé que des engagements seraient pris. Il dressera, dans les jours qui viennent, un état des lieux fondé sur son analyse ; dans la foulée, je proposerai une communication directe avec les parlementaires.