L'une de nos collègues a rappelé tout à l'heure à la tribune que la ligne budgétaire « Prévention et gestion de crises » du programme 161 « Sécurité civile » diminue de 15 % de 2019 à 2020.
Nous proposons de lui affecter des crédits de 100 000 euros, pour financer notamment la mise à jour des plans ORSEC – organisation de la réponse de sécurité civile – et des plans particuliers d'intervention, déclenchés en cas d'accident dans les établissements classés Seveso seuil haut et seuil bas – chacun ici voit ce à quoi je fais allusion.
Bien souvent, les exercices en conditions réelles sont rares, car ils exigent de l'argent que nous n'avons pas. On fait bien plus souvent des exercices sur table.
Il faudrait, me semble-t-il, démultiplier le nombre d'exercices en conditions réelles, qui permettent de prendre la mesure des difficultés auxquelles nous seront confrontés le moment venu. Or nous serons de plus en plus confrontés à des difficultés. Voilà la réalité climatique ! Voilà la dangerosité de ce pays !
Je tiens à ajouter que, si tout cela pouvait être accompli au rythme d'un moteur à essence plutôt qu'à celui d'un moteur diesel, monsieur le ministre – cela relève de votre responsabilité – , nous nous en sortirions bien mieux ! Au demeurant, je suis certain que les policiers savent bien faire leur travail avec de l'essence.